Plusieurs jours avant notre arrivée au Brésil, nos familles et amis n’ont pas cessé d’évoquer le sujet “Zika” et de nous dissuader d’aller dans les zones à risque. Nous y sommes et pourtant Zika ne nous préoccupe pas autant que le virus de la Dengue. D’ailleurs, à l’hôtel où nous logions à Puerto Iguazu en Argentine, il y avait un cas de Dengue.
Nous avons décidé d’écrire sur ce sujet d’actualité Zika en apportant des témoignages de locaux vivant dans les zones touchées par ce virus.
Qu’est-ce que Zika?
Zika est un virus apparu pour la première fois en Ouganda en 1952 chez l’homme. Ce virus se transmet à l’homme ou aux animaux par l’intermédiaire de piqures de moustiques. Le principe de transmission est similaire au virus de la Dengue ou Chikungunya. Zika se propage beaucoup moins vite que les virus de Dengue ou Chikungunya. Il y aurait chaque année 50 millions de cas de Dengue dont 500000 cas mortels contre quelques milliers de cas pour le Zika.
Notre analyse et notre ressenti vis à vis de Zika
- Les JO de Rio de Janeiro sont prévus l’été de cette année et le fait de parler de risque d’annulation des JO est un sujet vendeur. Les médias avaient même parler d’annulation du carnaval au Brésil et notamment celui de Rio, la ville la plus touchée par Zika et rien de cela n’est arrivé. C’est donc purement marketing.
- Au Brésil, les pharmaciens ne sont pas aussi alarmistes que les médias Européens. Si le risque était vraiment important, pensez vous qu’on aurait rencontré des gens du monde entier voyageant au Brésil? Par Exemple à Floripa, il y avait plus d’Argentins que de Brésiliens.
- Nous avons interrogé plusieurs Brésiliens sur le virus de Zika et aucun d’entre eux n’a réellement montré une inquiétude vis à vis ce virus. Est-ce le manque d’information ou de sensibilisation des Brésiliens ou est-ce un problème mineur pour eux? Nous pensons qu’ils ont d’autres chats à fouetter.
- Au Brésil, deux nouvelles études mettent en doute la responsabilité du virus Zika dans la forte augmentation de microcéphalie enregistrée chez les nouveaux-nés ces derniers mois. Selon ces chercheurs, les cas de malformations à la naissance seraient dus à l’utilisation d’un pesticide servant à lutter contre un autre fléau : le moustique-tigre porteur de la dengue.” RFI
Toutefois, il ne faut pas négliger le risque et se protéger en s’aspergeant d’anti-moustiques surtout pour les femmes enceintes car il y a un risque de malformations congénitales.
Chacun a le droit de se faire sa propre opinion sur le sujet mais arrêtez de “psychoter” et profitez de la vie.
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